En lisant le très beau livre de Jean-Louis Fournier, « Veuf », publié aux éditions Stock, je suis tombé sur cette citation de Proust concernant l'imparfait, « ce temps cruel qui nous présente la vie comme quelque chose d'éphémère ».
Autre constat de Barthes : « L'imparfait est le temps de la fascination : ça a l'air d'être vivant et pourtant ça ne bouge pas » (Fragments d'un discours amoureux).
Du coup, j'a eu envie de relire l'incontournable « Propos sur l'imparfait », de Jacques Drillon, disponible dans la collection Le Goût des mots, chez Points.
Olivier Quelier
L'extrait tiré de « Veuf », de Jean-Louis Fournier (Stock).
« La marchande de journaux m'a redit que tu étais charmante, que tu avais beaucoup de classe. Elle a employé l'imparfait, « ce temps cruel qui nous présente la vie comme quelque chose d'éphémère », a écrit Proust.
Je déteste l'imparfait de l'indicatif. Parfois, même, il m’arrive de ne plus aimer le présent., il m'arrive